Eugène Delacroix visite le Maroc pendant 6 mois de janvier à juillet 1832 et en revient ébloui avec des centaines de croquis. Il peint dans les années suivantes quelques très beaux tableaux d’inspiration orientaliste, « une rue de Meknes », « femmes d’Alger dans leur intérieur » ou encore « noces juives au Maroc ».
Il séjournera 2 mois à Tanger, submergé de lumière et d’ombre, de sons et de parfums, il dessine sans arrêt. Subjugué par « le sublime vivant et frappant qui court ici dans les rues », Delacroix est surtout attiré par les costumes. Burnous bleus et caftans verts donnent aux Marocains une dignité de sénateurs romains, juge-t-il.